média en ligne
sara ytic productions
16/10/2019
KRONIK
10:55

BeBlanche interview
Sara Ytic

(jingle)

BB : C’est BeBlanche, soyez les bienvenus sur Kronik. Aujourd’hui, je suis super excitée de vous présenter une future perle de la musique française Sara Ytic !

SY : Bonjour. Je t’en prie, tu me fais rougir.

BB : Alors, Sara, c’est un peu compliqué de te présenter en une phrase. Tu es très jeune, à peine 22 ans, tu as commencé à toucher à la musique dans ta chambre il y a un an, et c’est en publiant sur Internet quelques créations qu’un label de musique te repère. De fil en aiguille les followers augmentent, on compte actuellement 34k abonnés sur ton instagram et ton dernier tube à été écouté plus de six cent mille fois.

SY : (rigole gênée) Oui.

BB : Sara, comment tu te situes, aujourd’hui, après cette, on peut le dire, ascension médiatique ?

SY : C’est encore aujourd’hui assez difficile à gérer, je l’avoue, même si je ne suis pas non plus hyper connue. Je peux encore marcher dans la rue sans qu’on me demande une photo. XD (rire)

BB : C’est vrai que ton univers ne ressemble à celui de personne d’autre, il est assez particulier. On ne peut pas vraiment comparer avec les stars de la musique d’aujourd’hui, je pense, par exemple, à Aya Nakamura, Shay, Angèle...

SY : Oui, c’est vrai. J’essaye d’être au plus proche de mes désirs, je ne veux pas rentrer dans un genre de moule prédéfini. Je sais ce que je veux, à ce niveau, c’est sûr.

BB : Tu as déjà été contacté par des artistes aussi importantes que celles que j’ai citées précedemment ?

SY : (rire) Oui ! Pas plus tard que tout à l’heure. Je ne sais pas si je peux parler de ça à la radio.

BB : Nous avons une petite idée de qui cela peut-être, après ta cover du tube Djadja qui a explosé les scores sur Souncloud, plus de 250k écoutes !

SY : Vous m’avez démasquée. Oui, Aya m’a contactée pour sa première partie pour le Nakamura tour.

BB : Incroyable ! La première partie annoncée ici, en live sur Kronik !

SY : (rire) J’allais l’annoncer sur les réseaux aujourd’hui, tu vois !

BB : Allez, extrait !








BB : Wow ! Un vrai bijoux ! À des années lumières de la version d’origine qui était déjà une pépite en la matière.

SY : En vérité, je ne cherche pas forcément à ce qu’on compare les deux versions. Tout comme mes reprises de Week-End à Rome de Daho ou Sans Contrafaçon de Farmer. J’utilise simplement une matière, un matériau, et je déplace cela dans mon propre univers.

BB : D’accord, mais pourquoi faire cela ?

SY : Je pense que ce sont des tubes qui sont tellement écoutés encore aujourd’hui, ou tendance, comme celui d’Aya, qu’ils en deviennent très facilement accessibles. On ne compte plus les covers de ces titres sur Youtube, tous très différents même s’ils partent tous de la même chose !

BB : En fait, ce serait comme ajouter ta pierre à l’édifice dans ce grand cycle de la musique, en quelque sorte ?

SY : Tu as très bien expliqué cela, c’est très beau de considérer la création comme ça. Une sorte de cercle vertueux...

BB : D’autres projets de cover en tête ? Ou un EP qui arriverait avec ton premier tube ? Tube dont on va parler maintenant !

SY : Scoop ! XD (rire) Je travaille assez durement dessus depuis que j’ai sorti Astroboy, effectivement.

BB : Ok super, on écoute dès à présent le nouveau titre de Sara Ytic !
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LES KRONIKEURS
BeBlanche aka BB



fiction et trolling
Djadja 2 (2:15) <<< clique !
13/11/2019
KRONIK
10:55

BeBlanche interview
Carla Descazals

(jingle)

BB : KaraFun France sur Youtube est sans aucun doute la chaîne de karaoké francophone la plus connue. Le phénomène du karaoké apparaît aux alentours des années 60 et se démocratise réellement en Occident, dans les années 90, dans les cafés, en premier lieu. Un drôle de thème aujourd’hui, je l’admets, que l’on va aborder avec Carla Descazal, fondatrice d’une nouvelle forme de karaoké, Staraoké ! C’est BeBlanche et vous êtes sur Kronik, bienvenues à tous. Carla, peux-tu te présenter en quelques mots ?

CD : Bonjour je m’appelle Carla.

BB : Tu es la fille d’un grand chanteur de variété française des années 80 dont nous tairons le nom pour t’éviter les foudres des paparazzi (rire). Tu as donc grandi dans un milieu où musique rime avec quotidien, il était donc évident que tu t’y mettes à ton tour ?

CD : Oui, j’ai toujours voulu rendre la musique plus... comment dire... domestique. La musique pour moi, c’est comme une maison. J’ai commencé par devenir une star à mon tour, (j’ai déchaîné les foules, mon dieu !), puis je me suis vite amourachée des karaokés. Rien que ce mot est incroyable, pas vrai ? Le ka, le ra, le o, le ké, je trouve ça super !

BB : Justement, avant de parler de ton grand projet karaoké, peux tu nous parler un peu plus de ton expérience de chanteuse ?

CD : Oh ! J’ai commencé avec un projet solo, ça s’appelait Shiny tomette. C’était des percussions sur des tomettes, c’était flamboyant je t’assure ! Je n’avais malheureusement plus le temps pour faire des shows. L’arrivée de Maison Carton a bouleversé ma vie. Bras dessus bras dessous avec Pauline on performe musicalement à l’aide d’un seul et unique synthé pour deux, d’accessoires et costumes. C’est tchip comme une chips, tu vois... mais c’est clinquant ! On a trois albums à notre compteur et un NRJ Music Awards (décerné par Vibration mais on le compte quand même). On raconte des histoires tordantes comme des frites qui font de la musique avec un gars qui cherche un sens à sa vie, ou encore une meuf qui drague un mégot parce que les mecs c’est nul. Enfin bref, ça brille sous les projos !








BB : Eh bien, tu as beaucoup de flèches à ton arc ! C’est vrai que les tubes de Maison Carton ont explosé les scores d’écoute sur toutes les plateformes streaming en 2019. Avec cette notoriété que tu as acquis seule ou en groupe, tu as donc décidé de te lancer dans un projet un peu plus excentrique. Celui du karaoké. Comment en es-tu arrivée à ce projet improbable ?

CD : En fait, ça a commencé quand je suis allée au Japon pour un projet avec mon chien. Pour passer le temps, parce que Brillance, mon chien, est capricieuse, j’ai pris une place pour aller voir Hakune Mitsu. C’est un avatar en 2D qui fait des millions de concerts au Japon. C’est un Vocaloid, en fait. Et j’ai adoré ! Je me suis alors rappelée les parties de karaoké qu’on faisait avec mes BF* à la Châtre, un village en région Centre ! On était des vraies stars, j’adorais reprendre les Démons de Minuit version Erik Satie.

BB : Pour les auditeurs qui sont un peu étrangers aux nouvelles nouvelles technologies, Vocaloid est un logiciel de synthèse vocale développé par Yamaha. Justement, le Japon étant le plus gros consommateur de karaoké au monde, je me demandais si tu faisais un lien entre ton idée de karaoké et cette pratique presque légendaire japonaise ! De cette expérience que tu as eu en assistant au show d’Hakune Mitsu est donc né le projet Staraoké. Concrètement, c’est quoi cette affaire, Carla ?

CD : Le joueur a une manette dans sa main et un micro. Il a en face de lui un diorama dans lequel sont enfermés deux personnages/performeurs : un humanoïde et un animal, dans un décor en carton avec des lumières flashy, tu vois. Ainsi, à l’aide d’une télécommande sonore, il choisit un des deux personnages. L’un est plutôt daté et performe sur des musiques pré 2000, plutôt ‘80s, l’autre performe sur des musiques récentes. Une fois le choix effectué, le personnage réalise une chorégraphie digne des plus grandes stars ! Ainsi les gens peuvent imiter et devenir à leur tour une star. C’est un vrai mélange entre le karaoké camping, le karaoké japonais, et Guitar Héro, je sais pas si tu captes !

BB : Incroyable ! J’ai toutes les références, ouf (rire) ! En fait, c’est une sorte de tuto à suivre, ou de Dance Dance Revolution en plus complexe. Le joueur/spectateur est donc performeur à son tour, en quelque sorte ? Par performeur, je parle de la dimension show.

CD : Oui c’est exactement ça ! Au fond de moi je sais que tout le monde à sa part de star. C’est ce dont je voulais parler avec Staraoké. C’est qu’une affaire de mimetisme.

BB : C’est exactement ce que j’insinuais... Tu veux réveiller la star qui sommeille en chacun de nous ! Tu as installé ce karaoké mobile dans plusieurs endroits très différents, certains prestigieux, d’autres plus alternatifs. Quel a été le retour de ce public très varié ?

CD : Oui ! J’ai vraiment voulu accoster des publics différents. J’ai commencé dans la salle 108, à l’EESAB de Rennes, puis j’ai placé l’installation à la maison de retraite La Cerisaie à Nantes, dans le 44 ! Staraoké a beaucoup voyagé. Dernièrement, c’était au musée Grevin à Paris. Le Palais de Tokyo m’a demandée, mais c’était pour les mêmes dates que le Moma à New York, j’ai donc préféré viser l’international. Le public à sans aucun doute adoré, j’aurais pleins d’anecdotes à te raconter d’ailleurs.

BB : Génial. C’est croustillant. Nos parents et grands-parents qui se déhanchent sur les tubes de leur jeunesse... Il y a une part de nostalgie aussi, on dirait. En terme de réalisation, tu travailles avec des assistants ? Ce karaoké, c’est une fusion de beaucoup de pratiques, n’est-ce pas ?

CD : Non je n’ai aucun assistant. J’aime être en fusion avec mon travail et ne faire qu’un avec lui. Il faut peut être être deux pour faire un bébé mais comme dirait JJ Goldman, « Elle a fait un bébé toute seule » ! En ce qui concerne, les pratiques, j’adore faire des énormes gloubi-boulgas de différents médiums. La peinture, la performance, la musique, tout me passionne. Je remercie mon papa qui m’a offert une éducation remarquable et qui m’a payé beaucoup d’activités extrascolaires (rire). Ce mélange me permet de faire des choses assez globales et immersives en soi. C’est ça qui me plait.

BB : C’est vraiment intéressant. Tu parles de cette chose si simplement, alors qu’elle englobe beaucoup de questionnements et de problématiques artistiques. Tu fais du lofi arty quelque chose d’accessible. On dirait que ton univers pourrait parler à tout le monde, c’est banal de dire ça mais je le pense. C’est quoi toi, tes tubes favoris ?

CD : Oh c’est fou BB, on ne m’a jamais comprise aussi bien ! Mes tubes favoris sont ceux de Kamini. J’aime beaucoup aussi la Vème symphonie.

BB : Merci Carla d’avoir pris le temps de te déplacer jusqu’à nos studios, loin de la station du Mont-Dore où ton karaoké fait rage jusqu’à fin janvier 2020. Ce fut vraiment un super moment passé en ta compagnie. J’en ressors avec des images plein la tête, entre l’univers des Barbapapa et celui de Madonna. A présent, tu vas nous interprêter une cover d’un titre phare de variet, à la manière de Staraoké, on a hâte de découvrir ça, en direct sur Kronic. En attendant, skiez jusqu’à Staraoké pour en faire l’expérience, et nous on se retrouve très vite pour une nouvelle BB chronique. À bientôt !

CD : Merci BB, j’ai adoré ce moment ! Tchuss les fans ! (rire)



* best friends
Maison Carton - l'amour au camping, le vrai (3:41) <<< clique !
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11/06/2020
KRONIK
10:55


BeBlanche interview
BITUME


(jingle)


BB : Il y a un mois, Bitume sort son dernier tableau sur Youtube et cumule les vues avec ce nouveau concept assez innovant. Un tableau sur Youtube ?! Je vous vois déjà tiquer. Il s'agit en fait d'un simple plan fixe sur l'artiste pour cliper un tube dans un décor magique. Là, on assiste à une scène mouvante et en même temps figée dans la m atrice, on la contemple tel un de ces tableaux de maîtres. Vous l'aurez compris, celui qu'on appelle Bitume est là, dans nos studios Kronik et nous en sommes très fiers. C'est BeBlanche, soyez les bienvenues !

Alors, le bitume c'est cette matière à base d'hydrocarbures, qui transpire le pétrole et qui nous sert à revêtir nos trottoirs. Pourquoi ce nom, Bitume ?

Bitume : Je cherchais un nom qui respire le trottoir et la rue dans laquelle j'ai grandi avant de m'élever jusqu'à ce que je suis devenu. Avec ce nom, je suis sûr de ne jamais oublier le sang de la veine d'où je suis sorti.

BB : Ne jamais oublier d'où l'on vient. c'est beau. Comment tu débutes dans la musique ? Ça arrive par hasard ou c'était un goal que tu t'étais fixé déjà petit ?

Bitume : J'ai commencé tout petit dans le business. Déjà à mes 5 ans je tapais sur n'importe quoi pour faire des rythmes... Des fois je déteste mes parents de ne pas avoir enregistré mes créations, ça devait déjà être de l'art... Mais passons. Bitume c'est un projet que j'ai commencé à porter à 10 ans. C'était une équipe familiale qui était derrière tout ça, mon père et ma mère étaient mes directeurs de prod et moi j'étais la tête d'affiche.

BB : Oh je vois, c'est vrai que cette affaire a fait beaucoup de bruit, à l'époque... Comment on le vit, superstar si jeune ?

Bitume : C'est pas facile tout les jours... Surtout quand on part de rien comme moi et qu'on est propulsé d'un seul coup vers l'élite. Je ne dis pas que je n'ai pas fait de connerie... Dès mes 11 ans j'avais déjà une vie de rock star.

BB : Justement, déjà médiatisé, il y a plus de 10 ans, tu lâches l'affaire familiale que tu avais monté avec papa maman pour t'émanciper de ce milieu et tu crées l'entreprise Bitume que tu délocalises en Chine pour une autre approche de la création musicale. Drôle d'idée, qui a fait couler beaucoup d'encre ! Quelle était la démarche ?

Bitume : La démarche c'était de faire du biff coco... je m'en cache pas. C'est sûr que la délocalisation a foutu mes dad's à la rue mais j'ai embauché tout un tas de personnes dans d'autres pays. C'était une drôle d'époque. Mais comme tu dis, ça a fait couler de l'encre. Surtout après ce satané reportage de Brut sur la production de ma musique...

BB : Justement, on y vient. C'est donc à ce moment là que Brut te repère et décide de réaliser un court documentaire sur ta boîte. Quelles ont été les conséquences de cette vidéo virale ?

Bitume : Je n'avais jamais vu de gens prendre conscience d'un problème après un reportage de Brut... J'étais tout d'abord étonné et je pensais que cela s’arrêterait comme ça avait commencé mais ça n'a pas cessé. De moins en moins de gens achetaient et écoutaient ma musique. Mon entreprise qui venait d'entrer en bourse perdait peu à peu sa place dans le CAC40 ! Donc écoute, j'ai du faire preuve de bon sens et relocaliser mon entreprise avec des gens plus proches de moi...

BB : Cette prise de conscience, elle est écologique ? Humaine ?

Bitume : Enfin de compte ça m'a fait revenir à la réalité. Comme je te disais au début, le nom Bitume c'était pour garder en mémoire mes origines. J'ai constaté que faire partir mes sons partout dans le monde (plusieurs millier de kilomètres pour une seule note de synth parfois), c'était perdre ce pourquoi je m'étais mis à la musique. Et maintenant je suis fier de pouvoir proposer tout un panel de sons bio qui ont grandi en permasynthure avec amour et les soins de personnes que je connais.

BB : Oui comme on peut le voir, ces dernières années, tu as complètement changé d'approche. Tu partages pas mal sur les réseaux mais ça reste un peu conceptuel pour moi et mes auditeurs. Comment travailles-tu désormais, concrètement ? Plus local ?

Bitume : Tu sais bien que je peux pas tout dire... Mais j'essaye d'être le plus transparents possible. Tout d'abord on commence avec un petit rythme qu'on met en terre et qu'on arrose de mélodie, de paroles. Et puis, quand on se sent prêt, que le son est bien gros, bien gras (le petit trics pour savoir si c'est mûr, c'est quand tes voisins viennent te demander de la couper), il faut tirer dessus et ne plus y toucher. Après il ne fait plus partie moi alors je le met sur les réseaux bio.

BB : Incroyable ! De l'inédit chez Kronik ! Parlons un peu de tes projets, quelles sont tes inspirations pour des créations comme Intermarché (juillet 2019) dont on écoute un extrait maintenant.








Bitume : Mes inspirations n'ont rien de très original, je pense que comme tout à chacun je les trouve auprès de ma mère cosmique, la grande Gaïa... Sauf Intermarché, si je me souviens bien, j'étais dans un intermarché et comme j'entendais « intermarché », j'ai du répéter « intermarché » et puis voilà, je l'ai tellement répété que j'ai mis un beat.

BB : Ah oui, une inspiration spontanée, je vois.Quelques mois plus tard, tu sors Trident avec une pochette du tonnerre ! Tu peux nous parler de cette dernière ?

Bitume : Ça me fait plaisir que tu me poses la question car j'ai justement une anecdote sur le sujet. C'était un soir de pleine lune, la nuit ricochait sur Paris city. J'étais parti avec quelques amis faire une de nos petites balades nocturnes jusqu'aux bois de Vincennes où nous avions l'habitude de sacrifier quelques tulipes (en tant que vegan on avait arrêté les brebis) en l'honneur de notre mère Gaïa. Mais cette fois là, nous n'étions pas au bout de nos surprises, lorsque vint mon tour de fredonner les paroles secrètes de la mère Bio. Un éclair de feu fendit le ciel et explosa à mes pieds. Mes amis partirent en courant mais moi je restai tétanisé, incapable de bouger. Lorsque le nuage de fumée s'estompa, j'aperçus entre les flammes la silhouette de mon dubbleganger. Tout en essayant de ne pas trembler je lui tendis la main en signe d'amitié, et il la serra. Je vis dans ses yeux qu'il n'avait pas l'intention de me nuire alors nous nous assîmes dans l'herbe sèche et nous discutâmes toute la nuit. Lorsqu'il se fit tard, je lui proposai de venir dormir chez moi, ou chez lui, enfin de compte nous étions les mêmes ! Depuis ce jour, nous ne nous quittons plus d'une semelle. C'est même avec lui que je compose la plupart de mes morceaux. Et pour en revenir à cette photo, elle a été prise par moi-même, le soir de notre première rencontre.

BB : Donc si j'ai bien compris, vous êtes 2 dans l'affaire, mais un seul au bout du compte..! Encore une histoire surprenante... Ce "double" ne se montre jamais aux médias ?

Bitume : Tout est là, qui se montre vraiment dans cette histoire ? Pour ma part je suis moins à l'aise que l'autre en concert.

BB : Ton dernier album, Tableaux, compte 9 tracks, il est très complet. Très contemplatif, des sons volcaniques comme des petits cris de diablotins malins, des claviers caverneux et flottants. Comment as-tu pensé ce projet?

Bitume : J'étais bien heureux d'avoir délocalisé ma production pendant le confinement. Après, comme je me suis retrouvé confiné avec mon dubble et que nous avions un jardin a notre disposition, nous avons commencé à produire avec ce que nous avions sous la main. L'arrivée du printemps et des fleuraisons du cerisier juste devant ma fenêtre nous a inspiré le premier son de cet EP. Comme nous cherchons toujours à mettre des images sur nos sons et que notre espace vital était restreint, nous avons opté pour une sobriété de la mise en scène. Tantôt je posais, tantôt il posait. Nous naviguions dans cet espace et nous apprenions tous les deux à le voir différemment et à le penser en musique.

BB : Donc tu l'as réalisé entièrement pendant le confinement ?

Bitume : Oui, je suis parti de Paris juste avant que ça commence car je connaissais une personne faisant parti du gouvernement qui m'avait prévenu. Je ne peux bien sûr pas dire son nom. Nous nous sommes donc retrouvé dans ma maison d'enfance. J'avais oublié de prendre tout mon matos pour planter mes sons et nous avons du faire de nombreuses prières à notre mère Gaïa afin qu'elle nous livre le minimum carte son et clavier midi. Les tableaux, c'est venu sur le coup en travaillant, comme nous étions bloqués, nous n'avions pas envie de faire semblant d'être libres à travers des clips classiques. Le rôle des tableaux qui avait au début un rôle pratique devint le reflet de notre vie pendant ces 2 mois de confinement. Le dernier tableau d'ailleurs s'achève dans le complexe sportif quelques jours après, au déconfinement.

BB : Peux-tu nous parler des tableaux justement ? On en compte 8 actuellement, comme par exemple Anna Göldin, Drole de Planete, Tête de loup ou Sport. Comment procèdes-tu au niveau de l'esthétique et de la direction artistique ?

Bitume : Je n'ai pas vraiment de méthode. Des fois le son vient en premier, et j'essaye alors de faire résonner le tableau en accord avec. Mais des fois c'était l'idée du tableau qui venait en premier et il ne nous restait plus qu'à s'en servir comme inspiration pour la musique. Le but étant d’alterner des sons doux et d'autres plus vénères, dans l'idée de venir enrichir nos set live.

BB : Le tableau que tu sors Anna Goldin, un son électro satanico pop avec des paroles qui evoquent le fourchelangue. Quel rapport entretiens-tu avec la sorcellerie ?

Bitume : Il aurait fallut que mon dubble soit là pour en parler mais il n'aime pas trop les interviews... Cette chanson, il l'a écrite dans sa langue natale, il n'a jamais voulu me dire le véritable sens de ses paroles mais je sens que pour lui c'est une sorte d'appel à réanimer l'âme d'Anna, j'ai l'impression qu'il en parle presque comme une mère parfois...

BB : Ton dernier tableau, Sport, change complètement de registre au niveau du champ lexical. On est dans quelque chose de presque streetos avec des sons de jeu d'arcade. Moi, je pense directement à un mix entre une émission télévisée sportive pour ménagères de plus de 50 ans des années 90 et le titre « Il va y avoir du sport » de Silmarils. Comment se thème te traverse l'esprit ?

Bitume : Sans compter l'intervention du président. C'est assez simple. Quand je voyais tout le monde sortir pour courir, je voulais faire quelque chose de ce thème et c'est Dubble qui a eu l'idée de cette expression "Fais-le pour le sport". L'esprit sportif, c'est quelques chose dont n'est pas fan dans le crous Bitume. La compétition, ça ne rentre pas du tout dans notre idéologie néobiosatiniste. Si tu veux vraiment faire du sport aujourd'hui, faut aller dans les manifs au moins tu courras pour quelque chose.

BB : En bref, tu évoques de nombreux thèmes dans ton projet, c'est comme une traversée des mondes. Ce serait comme un rpg dont nous sommes le héros. On passe de portails en portails, ce qui rend le mélange agréablement non identifiable. Des projets futurs ?

Bitume : Le jeu vidéo pourrait justement faire parti de mes prochains projets. Notamment Elder Scrolls IV : Oblivion, qu'on ponce à deux depuis le début du confinement et qui n'est pas sans nous rappeler notre univers entre démons et merveille. Nous sommes aussi sur un autre projet que nous avons commencé il y a 4 ans déjà. Je ne sais pas si je peux en parler... Allez. Bitume se déplace au cinéma dans la BO du deuxième volet d'Avatar ! Enfin si ce film sort un jour. Le petit James prend son temps, j'espère que c'est pour la bonne cause !

BB : On attend ça avec impatience. En attendant, cette kronik touche à sa fin. Ce fût vraiment un plaisir de partager cela avec toi. Merci à toi, et hâte de t'entendre de nouveau sur les ondes !

Bitume : Yes, c'était le feu. Merci à toi aussi et hâte de voir tes prochaine Kronik !
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Bitume - Intermarché (3:44) <<<< clique !
Intermarché, EP, juillet 2019
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Trident, EP, novembre 2019
Tableaux, EP, novembre 2019
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Sport, Tableau-Sonore #8
screenshot de vidéo Youtube
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Diablo136
08/07/2020
KRONIK
10:55


BeBlanche interview
DIABLO136 X aariel_tombaale


(jingle)


BB : Aujourd'hui, on accueille dans nos studios deux espèces d'ovni (objet virtuel non identifié-iable). D'abord, Diablo136. Un être un peu hybride, mi-reptilien mi-vampire, aux oreilles d'elfe bien aiguisées, en survet Adidas. En coulisse, il me parlait de son business de boof digital qu'il vend à 5 Po (monnaie dans le jeu World of Warcarft) pour 12g et 10 pour 25g. Autant vous dire qu'il m'a assez vite perdue avec son vocabulaire mystique. Aujourd'hui, Diablo136 n'est pas vraiment là pour parler de son commerce, quoique, mais plutôt pour nous raconter son parcours multiple dans un univers un peu fou. Le second luron n'est autre qu'aariel_tombaale. Il est un peu là pour guider et aiguiller les dires de son acolyte. Merci à vous deux d'être ici. Vous êtes sur Kronik, bienvenue !

Diablo136 (retire sa capuche) : Wesh, normalement avec la capuche je suis moins visible quand je suis zingué à fond. J'ai cramé mes ailes en soirée, j'ai du mal à décoller maintenant. Comme je te l'ai dit, j'ai tout sous ma doudoune pour les e-raves. En soirée il fait un peu frais donc c'est cool, en plus.

BB : C'est quoi les e-raves, en fait ?

Diablo136 : Pendant le confinement, tout le monde s'est dit qu'il voulait avoir une vie numérique. Donc je me suis dit que je voulais vendre de la came numériquement et squatter les e-raves. Les e-raves, c'est des gens qui organisent ça, c'est souvent des dj cools qui font des soirées fun et branchées avec plein d'avatars de gens et ça dure très longtemps dans la nuit. Ça peut être sur Second Life, Plug DJ, Club Cooe. Moi-même j'en ai organisé sur Plug DJ.

BB : Comment tu as découvert ça ?

Diablo136 : C'est généralement parce que je suivais des artistes sur Insta ou Soundcloud. Ça me prenait des fois une semaine à l'avance pour me connecter et avoir les IP. Et une fois que j'y étais je lâchais pas mon truc parce que je voulais pas me faire kicker du serveur sinon trop dur de se reconnecter sur la room, les serveurs saturent souvent. Il pouvait y avoir comme artiste David Coquelin qui à fait un truc avec Q-boy , bien drôle, Dayshira, Bartoloméo... Des espagnols en grande partie.
"Il y avait des énormes animaux noirs, comme de grande chauves-souris, plus longues que cette maison, et il m'expliquèrent qu'ils étaient les vrais maîtres de ce monde"*

Des oreilles d'elfes pointues, percées comme un gobelin qui ressortent des deux côtés de la casquette, capuche par dessus, moins visible quand t'es zingué à fond avec les yeux bien verts sang d'orc. Des ailes de vampires qui sortent de la doudoune sans manche et veste de survêt Adidas, aux pieds petites sandales, ouais, il fait chaud quand tu vends le boof digital dans les e-raves et les neuro-donjons.

Caractère assez calme, observateur et furtif sur mirage, il prend généralement middle pour rentrer des frags côté gauche corniche à la grosse awp, rien que ça fait le taf. Mais ça ne l'empêche pas d'écouter du nxc et de la drill avec la pillave dans le bag, de spam les quêtes pas loin d'Ogrimar pour loot des objets enchantés et goomer les bougs qu'ils veulent lever son labo d'adrenochrome.

Lui ne donne pas sa confiance pour tchi.

Il s'est fait tout seul dédicace à personne.
BB : Donc c'était un moyen à la fois de prendre du plaisir à vivre virtuellement une soirée de zinzin et en même temps d'opérer professionnellement avec ton business ?

Diablo136 : Ouais carrément. Mais le tchat allait beaucoup trop vite, c'était trop compliqué. Il y avait trop de monde sur les serveurs pour capter. Mais c'était un moyen pour interpeller les gens, essayer de rentrer davantage dans un univers donné et d'y rajouter un peu ma story comme un RP, tu vois ? En vrai je me suis bien marré.

BB : Tu trouvais que t'étais le plus stylé des soirées ?

Diablo136 : Non, il y avait des mecs, j'étais jaloux de leur skin. C'est pour ça aussi je voulais vendre du e-shit, comme ça j'aurai eu des belles ailes pas trouées comme les miennes, j'aurais eu une belle casque de marque, des belles baskets, t'as capté ? Si le confinement avait duré un peu plus longtemps, j'aurais vraiment trouvé une façon pour que ça marche bien. Le contact il est dur à faire, tu sais, c'est un peu comme sur Habbo .
E-rave, avril 2020, Club Cooe
E-rave, avril 2020, Plug DJ
BB : Tu es visible dans d'autres univers ?

Diablo136 : Sur Counter Strike et sur plein d'autres jeux et applications (Graffiti Général, Second Life, WOW...) partout, en fait. Comme un avatar. Sur CS, je kill des types pour me détendre après une bonne e-rave, tu vois. J'ai cette capacité à aller dans plusieurs mondes parallèles, il y a aucun problème. Comme la citation dont je te parlais au début sur la chamanisme, le but c'est d’interagir sur plusieurs dimensions.

BB : Elle parle de quoi justement, cette citation, selon toi ?

Diablo136 : C'est grave un bail mystique. Ça vient d'un bouquin qui recueille des commentaires et témoignages occidentaux sur les 500 dernières années de pratique chamanique. C'est un pote d'Axel qui nous as filé ça.

* « Chamanes au fil du temps » Jeremy Narby Francis Huxley (p.185)

aariel_tombaale : Ouais Yann, cimer le sang, le livre c'est un délire. La citation, elle vient du témoignage d'un boug qui raconte ça goomance sous ayahuasca. Enfaite il parle de son trip. Au début, il n'y a pas forcément de suite logique, cela reste assez contemplatif et puis là d'un coup, il se met à parler de créatures ailées noires qui sortent d'une autre dimension et qui se matérialisent dans la sienne. Aka les draco-reptiliens, des entités qui contrôleraient, entre autre, le transfert (recyclage) des âmes. Ça se recoupe avec des textes sumériens et des manuscrits nag hammadi et pleins d'autres écrits. Forcément, nous on a fait le rapprochement direct avec notre univers : des dimensions, des créatures ailées (chauves-souris-vampires) et du complotisme, même si là pour le coup, c'est largement plus deep pour la faire court.


Diablo136 : J'aime pas ce mot « complotisme ». Tellement réducteur et négatif. Dès que tu parles de ça, tu passes pour un baiser de la cartouche ou alors ça rage. Mais oh frère, en vrai chacun ses inspis. On te dit rien parce que tu kiff l'abstraction lyrique ou le pop art, je sais pas moi.

BB : Waou, c'est très juste. Donc en fait, vous faites le lien entre les trans chamanique, l'univers qui gravite autour, et vous, créatures d'un ailleurs. Il est vrai que la notion de complotisme est très dark et péjorative... Il n'y a qu'à voir la dernière vidéo de Thomas Gautier (rire). Attendez, c'est quoi Counter Strike, au juste ?

Diablo136 : C'est un FPS assez réaliste dont le principe est de choisir une équipe, soit terroriste, soit anti-terroriste. En tant que terro, t'as gagné la partie si tu as tué tous les counter terroristes et que ta bombe elle a explosé dans les 30 secondes qui suivent. En tant que counter terroriste, soit tu tues tous les terroristes, soit tu désamorces la bombe quand elle est posée. Et voilà, en gros c'est ça le délire. Par contre c'est chaud d'avoir du skills sur ce jeu, faut try hard à fond, c'est un délire les mecs sont là hein.

BB : Donc tu poses ou désamorces des bombes en ce moment ?

Diablo136 : Wesh bah maintenant, je suis sur World Of Warcraft, parce que j'ai un peu lâché CS pour le moment, je fais autre chose. Mais je reviendrai, de toute façon.

BB : Tu restes un mystère pour moi. Est-ce qu'on peut suivre tes péripéties quelque part (blog, site, compte instagram ou autre) ?

Diablo136 : Non, parce que je suis une sorte d’entité non palpable, je bouge beaucoup. Par contre j'ai posé des dessins, les Griffes.

aariel_tombaale : Alors pour ce qui est du Irl c'est moi du coup. Je lui sers un peu de réceptacle pour qu'il produise et je suis là pour pouvoir lui donner une image dans notre dimension/réalité. Ils sont plusieurs comme lui : certains sont moins drôles, d'autrse bien planqués. En vrai, il y a tout un bestiaire qui gravite avec moi. Certains partent pendant longtemps, d'autre campent et sont hyper présents par période, comme lui. Dans le processus, en fait, ce qu'il se passe généralement, c'est que je me rends pas compte sur le moment. Je produis c'est après que je me dit Oh ! ah gros ça c'est Diablo136 ou c'est plus untel ou bien moi. Parce que oui, bien évidement je produis aussi.



Diablo136 : c'est moi qu'on interview ou c'est toi ? (rire)

aariel_tombaale : Les griffes sont directement référencées aux griffes de Diablo136. Il n'a pas de doigts, il a des griffes, frère. Les dessins sont généralement assez abstraits et font plus état d'une sorte d'énergie assez vnr. Ça peut aussi se manifester par des tags qui par moment ressemblent à des coups de griffes. Après, j'ai commencé à essayer de le représenter de différentes façons : des dessins ou bien en faisant des avatars, c'est plus facile de mettre une/des images sur un nom. C'est les seules traces physiques qu'il y a. C'est pendant des installations que je produis que sortent et se mélangent un peu toutes les créatures et personnages. Suivant le moment, ça peut parler d'une en principale comme dans « Last fucking adrenocrom's shot » (mars 2020), où je parle plus généralement de moi et ma life de vampire. Mais Diablo y est présent comme d'autres par des dessins, des actions, etc.

Last fucking adrenocrom's shot, installation, mars 2020
BB : Est-ce que, aariel, tu peux te présenter en quelques mots ? t ki chakal XD

aariel_tombaale : Oy le pseudo artistique d'un boug qui fait des trucs par ci par là, pas réellement fixé et super instable. Aariel, ça vient de la petite sirène (forcément), une des anciennes colocataires d'Axel l'a appelé comme ça sur un pur délire à la zebi en castagne de mdma. Ça l'a fait rigoler. Il y a eu un autre nom avant Tombaale qui lui aussi a été trouvé par une de ses meilleurs amies (pas sous d) en jouant à CS. Avant c'était Vitessse dans les alentours de y a 3/4 ans au moment où les diez flammes tunings hyper vitesse cross volés, t'as capté. C'était marrant mais passager. Et maintenant Tombaale, bah meuf ça sonnait bien. Bref, il n'en a pas fallu plus pour des délires un peu sombres. Pour la story anecdotique, lui ou ses potes n'ont jamais capté pour Arielle Dombasle, mdr, mais du coup trop drôle quand ils ont fait le rapprochement.


BB : Et toi, Diablo, d'où te viens ce nom, en fait ?

Diablo136 : Ah ouais bah mdr c'est aariel ça, je sais pas vraiment de quoi il l'a sorti pour me nommer.

aariel_tombaale : Simplement, ça vient d'un délires graff au début et puis je me suis attaché à l'alias qui collait parfaitement avec l'autre zinzin, c'est comme ça que j'ai décidé pour lui.


BB : C'est quoi l'adrenochrome, au juste ?

Diablo136 : C'est complotiste à fond. En gros, ce serait une drogue extraite sur des enfants torturés. En fait, plus le gosse souffre, plus la drogue serait puissante. Et c'est une drogue de reptiliens et/ou vampires. C'est la came que s'injectera Aariel plus tard quand l'aire du verseau sera passée et qu'ils auront totalement renversé le monde.

aariel_tombaale : Bin justement la dernière installation parle de ça pas mal. Vampirologie frérot ! (rire)


BB : Quand tu dis reptilien, on dirait que tu le lies facilement avec le vampire, je me trompe ?

Diablo136 : On ne pense pas que ce soit la même chose, mais ils veulent la même chose. Comme dans les mangas où tu as un démon et un humain. Tu sais, le démon est à moitié gentil et il aide les humains à buter les démons mais en fait il se rend compte que c'est les humains les méchants et que c'est les démons les gentils. Comme aariel qu'est vampire, mais c'est pas un fdp.

aariel_tombaale : On les dissocie quand même. Tu vois, comme il vient de dire tout se mélange, l'exemple du mangas est assez drôle mais ça marche. Les histoires qui te brain qui est qui, qui fume qui ? Moi je représente plusieurs monstres, des démons, des entités vaudouistes, des créatures dystopiques, des histoires complotistes ou non. Et moi aussi, tout ça avec le bordel chimérique qui m'entourent.

Diablo136 : D'ailleurs, comme dans Blade, il y a des vampires parmi les humains et inversement. Ces vampires-là font appel à des démons, avec des rituels et des forces obscures. Et, t'as des démons qui arrivent. Bah moi, je suis à moitié démon mais je ne fais pas forcément parti de la même dimension.

BB : T'es quoi du coup ? (rire)

Diablo136 : Moi, je suis les deux: mi vampire mi démon. Je suis hybride mais j'ai aussi du sang de reptile, c'est ça le délire. Une chimère, en fait un peu. Encore une créature du labo mental d'Axel.

aariel_tombaale : Ouais c'est relou pour suivre.

BB : On va vous voir dans des projets futurs ?

Diablo136 : Et bah là on arrive gang gang sur Rennes avec l'ekip donc je pense, oui.

aariel_tombaale : Les projets se préparent, pour le moment c'est un peu la pause l'été le taff etc., bon voilà quoi.
Glossaire
RP : Rôle Play (traduit par "l'interprétation du jeu")
CS : Counter Strike (jeu vidéo)
WOW : Wold Of Warcraft (jeu vidéo)

BB : Kronik vous suivra de près dans le futur, sous toutes ses autres formes et dimensions. J'ai vraiment adoré faire cet entretien avec vous deux. Merci à vous d'avoir accepter, et merci aux auditeurs/lecteurs pour leur soutien et l'interêt qu'ils portent à Kronik. À très bientôt, sur Kronik pour un nouvel entretien inédit !

Diablo136 : Allez big up la zone, à tous mes sorciers. Cimer BB, on se capte soon.
Tag virtuel de Diablo136, mai 2020, Graffiti General
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